• Poème quotidien

    De la Cantilène de sainte Eulalie aux créations poétiques contemporaines les plus récentes, des milliers de poèmes dorment entre les couvertures de recueils qu’on n’ouvre, plus que jamais, jamais… ou presque. Voici pour vous, chaque jour, une part de l’héritage que nous ont laissé les Villon le vagabond, Marot le marrant, Ronsard l’ardent, Chénier le sacrifié, Lamartine le lyrique, Baudelaire le cynique, Verlaine la douceur, Rimbaud l’inventeur, Apollinaire l’aventureux, le merveilleux Aragon, et autres soleils des mots. Lisez ces poèmes lentement, dites-les à voix basse ou criez-les sur les toits de votre vie personnelle, apprenez-les, deux vers par jour, devenez ivre de beauté dès l’aube ; et si d’aventure, le réveil sournois et brutal vous surprend dans la traversée de la nuit, prenez place dans la barque des mots, laissez-vous aller, bercer vers la rive enchantée de la pensée.

    Clément Marot, l’ado… Première partie

    by  • 26 décembre 2014 • Poème quotidien • 0 Comments

    Clément Marot (1496 - 1544)

    Clément Marot (1496 – 1544) Extrait de La Poésie française pour les Nuls, éditions First, 2010. Champion du rondeau, de l’épître, des rimes équivoquées, héritage des grands rhétoriqueurs, voyageur, bagarreur, joyeux drille, malicieux, audacieux, élégant en tout temps, en tout lieu, voici Marot, le catholique et protestant, en un seul Dieu…   « Espèce de sagouin ! » « Marot, vous n’êtes qu’un...

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    Jacques Delille, fruit de la passion

    by  • 14 décembre 2014 • Poème quotidien • 1 Comment

    Jardin...

    Jardin… Extrait de la Poésie française pour les Nuls, éditions First, 2010. Il a décrit la nature comme personne, il l’a transformée en métaphores qui ont illuminé son époque, on l’a admiré, adulé, puis enterré, oublié, exhumé pour le juger, sans ménagements… Voici Jacques Delille, le néo-classique-pré-romantique. Le plus grand poète de France Mercredi 5 mai 1813 à...

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    Le piano que baise une main frêle

    by  • 14 décembre 2014 • Poème quotidien • 0 Comments

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        Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vaguement, Tandis qu’un très léger bruit d’aile Un air bien vieux, bien faible et bien charmant Rôde discret, épeuré quasiment, Par le boudoir longtemps parfumé d’Elle. Qu’est-ce que c’est que ce berceau soudain Qui lentement dorlote mon pauvre être ? Que voudrais-tu de moi, doux Chant badin ? Qu’as-tu...

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