• Poème quotidien

    De la Cantilène de sainte Eulalie aux créations poétiques contemporaines les plus récentes, des milliers de poèmes dorment entre les couvertures de recueils qu’on n’ouvre, plus que jamais, jamais… ou presque. Voici pour vous, chaque jour, une part de l’héritage que nous ont laissé les Villon le vagabond, Marot le marrant, Ronsard l’ardent, Chénier le sacrifié, Lamartine le lyrique, Baudelaire le cynique, Verlaine la douceur, Rimbaud l’inventeur, Apollinaire l’aventureux, le merveilleux Aragon, et autres soleils des mots. Lisez ces poèmes lentement, dites-les à voix basse ou criez-les sur les toits de votre vie personnelle, apprenez-les, deux vers par jour, devenez ivre de beauté dès l’aube ; et si d’aventure, le réveil sournois et brutal vous surprend dans la traversée de la nuit, prenez place dans la barque des mots, laissez-vous aller, bercer vers la rive enchantée de la pensée.

    Max Jacob, jongleur d’images

    by  • 26 avril 2015 • Poème quotidien • 0 Comments

    L'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, dans le Loiret

    L’Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, dans le Loiret Drôle, joyeux, Max Jacob est un poète du jeu, du jeu avec les mots, il jongle avec les images, y laisse des clins d’œil malicieux, contagieux… Max, un poète au quotidien, comme il en faudrait cent et mille, loin de la morgue et du mépris dont se parent les...

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    8 juin 1945 : le poète Robert Desnos meurt au camp de concentration de Terezin

    by  • 21 avril 2015 • Jadis ou naguère, Poème quotidien • 0 Comments

    L'arrivée des déportés juifs au camp de Terezin (République tchèque).

    L’arrivée des déportés juifs au camp de Terezin (République tchèque). Très peu en sortiront vivants. Le prophète Desnos « Le surréalisme est à l’ordre du jour et Desnos est son prophète » Qui donc écrit cela dans le Journal littéraire du 5 juillet 1924 ? André Breton lui-même ! Ce n’est pas un mince compliment pour Robert Desnos qui se...

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    Au Cabaret-Vert

    by  • 1 janvier 2015 • Poème quotidien • 0 Comments

    Rimbaud

    Au Cabaret-Vert cinq heures du soir   Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi. − Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.   Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table Verte : je contemplai les sujets très naïfs De la tapisserie. − Et ce fut adorable, Quand la...

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