• Poème quotidien

    De la Cantilène de sainte Eulalie aux créations poétiques contemporaines les plus récentes, des milliers de poèmes dorment entre les couvertures de recueils qu’on n’ouvre, plus que jamais, jamais… ou presque. Voici pour vous, chaque jour, une part de l’héritage que nous ont laissé les Villon le vagabond, Marot le marrant, Ronsard l’ardent, Chénier le sacrifié, Lamartine le lyrique, Baudelaire le cynique, Verlaine la douceur, Rimbaud l’inventeur, Apollinaire l’aventureux, le merveilleux Aragon, et autres soleils des mots. Lisez ces poèmes lentement, dites-les à voix basse ou criez-les sur les toits de votre vie personnelle, apprenez-les, deux vers par jour, devenez ivre de beauté dès l’aube ; et si d’aventure, le réveil sournois et brutal vous surprend dans la traversée de la nuit, prenez place dans la barque des mots, laissez-vous aller, bercer vers la rive enchantée de la pensée.

    Albane Gellé, poète : « Je, cheval »

    by  • 29 mai 2013 • Poème quotidien • 0 Comments

    Je, cheval...

    Je, cheval… Un bruit de verre en elle Laissez-vous aller dans ce poème d’Albane Gellé – née en 1971 à Guérande – où vous allez peut-être reconnaître cette « blonde aux yeux noirs en ses habits anciens » de Nerval, sans l’appareil classique de l’écriture, une blonde ici, ou brune peut-être, mélancolique et résignée. Les pages d’Albane Gellé...

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    Des nouvelles de Marie de France

    by  • 25 mai 2013 • Poème quotidien • 0 Comments

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    Extrait de La Poésie française pour les Nuls, éditions First, 2010. J’ai pour nom Marie, et je suis de France. Voilà pourquoi on appelle cette femme auteur qui vit, au XIIème siècle,  à la cour du roi Henri II d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine, Marie de France (vers 1170). Elle nous a laissé des lais qui...

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    Le doux Racine, première partie

    by  • 19 mai 2013 • Poème quotidien • 0 Comments

    Jean Racine par Jean-François de Troy

    Jean Racine par Jean-François de Troy « Ariane, ma sœur, de quelle amour blessée / Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée… » (Phèdre). « Je passais jusqu’aux lieux où l’on garde mon fils. / Puisqu’une fois le jour vous souffrez que je voie / Le seul bien qui me reste, et d’Hector et de Troie, / J’allais,...

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