• « Les plus beaux poèmes de Victor Hugo » le 7 mai 2015 en librairie

    by  • 29 avril 2015 • JJJ dans les Salons • 0 Comments

    Victor Hugo (1802 - 1885)

    Victor Hugo (1802 – 1885)

    Jeudi 7 mai 2015 paraît en librairie le petit livre « Les plus beaux poèmes de Victor Hugo », sélectionnés et présentés par JJ.

    Introduction

    Quelle vie, Hugo ! Quel homme, Victor ! Quel amant, Toto !

     

    Une vie de poète, et qui commence tôt :

    « Ode au duc de Berry » qui meurt ; cela lui vaut

    Deux mille francs du roi ; c’est en 1820.

    Et combien de recueils en tout ? Peut-être vingt !

    Une vie pour la scène avec son Hernani

    Qui crée une bataille et déchaîne Paris !

    Ainsi s’impose alors l’ère des romantiques,

    Ainsi est renié le théâtre classique.

    Hugo dit que la vie c’est le rire et le drame

    Mêlés ; que tout cela compose une seule âme,

    Que tragédie et comédie, genres gâtés

    Jusqu’alors par la règle des trois unités

    N’ont plus cours. Voilà donc ce qu’en 1830

    Hugo défend. Il est célèbre, et quelques rentes

    L’enrichissent déjà. 1831 :

    Quatrième roman, du début à la fin,

    Quasimodo, Esméralda, Frollo l’infâme

    S’en vont de l’amour à la mort. Et « Notre-Dame

    De Paris » fait Hugo un auteur à la mode,

    Deux gros livres en tout, et cinquante épisodes.

    La même année, on lit de lui « Feuilles d’automne »

    Des vers, encor des vers, tout un chant qui étonne

    Et qui charme, surtout sa maîtresse Juliette…

    1833, la nuit comme une fête :

    « Le 17 février, je suis né au bonheur

    Dans tes bras » lui dit-il. Un terrible malheur

    Abat Hugo dix ans plus tard : Léopoldine,

    Se noie dans la Seine, à Villequier. Oh, cheminent

    Dans la mémoire de chacun ces vers en pleurs

    Où passe le chagrin sans vaincre la douleur :

    « Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.

    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.

    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps »…

    En l’an 48, c’est la Révolution !

    Et voici que surgit l’autre Napoléon,

    Le neveu, le « Petit » pour Hugo qui s’exile ;

    Il va créer, pendant dix ans, à « Hauteville

    House », sa maison de Guernesey, Jean Valjean

    Cosette et Marius, Thénardier l’affligeant.

    En l’an soixante-dix, c’est le retour en France,

    La guerre et puis les deuils. On célèbre partout

    La légende d’un siècle : Hugo, l’homme debout !

    L’année « Quatre-vingt-treize » est son dernier roman.

    Ses fils sont morts. Victor, à ses petits-enfants

    Ouvre son cœur, écrit – presque l’œuvre dernière –

    Les vers attendrissants de « L’art d’être grand-père ».

    Et puis en 1885, il dit,

    « C’est ici le combat du jour et de la nuit »,

    Le 22 mai au soir, juste avant de mourir.

    Hugo vivant, géant, présent et avenir !

     

    JJJ

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