« Les plus beaux poèmes de Victor Hugo » le 7 mai 2015 en librairie
by jjj • 29 avril 2015 • JJJ dans les Salons • 0 Comments
Jeudi 7 mai 2015 paraît en librairie le petit livre « Les plus beaux poèmes de Victor Hugo », sélectionnés et présentés par JJ.
Introduction
Quelle vie, Hugo ! Quel homme, Victor ! Quel amant, Toto !
Une vie de poète, et qui commence tôt :
« Ode au duc de Berry » qui meurt ; cela lui vaut
Deux mille francs du roi ; c’est en 1820.
Et combien de recueils en tout ? Peut-être vingt !
Une vie pour la scène avec son Hernani
Qui crée une bataille et déchaîne Paris !
Ainsi s’impose alors l’ère des romantiques,
Ainsi est renié le théâtre classique.
Hugo dit que la vie c’est le rire et le drame
Mêlés ; que tout cela compose une seule âme,
Que tragédie et comédie, genres gâtés
Jusqu’alors par la règle des trois unités
N’ont plus cours. Voilà donc ce qu’en 1830
Hugo défend. Il est célèbre, et quelques rentes
L’enrichissent déjà. 1831 :
Quatrième roman, du début à la fin,
Quasimodo, Esméralda, Frollo l’infâme
S’en vont de l’amour à la mort. Et « Notre-Dame
De Paris » fait Hugo un auteur à la mode,
Deux gros livres en tout, et cinquante épisodes.
La même année, on lit de lui « Feuilles d’automne »
Des vers, encor des vers, tout un chant qui étonne
Et qui charme, surtout sa maîtresse Juliette…
1833, la nuit comme une fête :
« Le 17 février, je suis né au bonheur
Dans tes bras » lui dit-il. Un terrible malheur
Abat Hugo dix ans plus tard : Léopoldine,
Se noie dans la Seine, à Villequier. Oh, cheminent
Dans la mémoire de chacun ces vers en pleurs
Où passe le chagrin sans vaincre la douleur :
« Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps »…
En l’an 48, c’est la Révolution !
Et voici que surgit l’autre Napoléon,
Le neveu, le « Petit » pour Hugo qui s’exile ;
Il va créer, pendant dix ans, à « Hauteville
House », sa maison de Guernesey, Jean Valjean
Cosette et Marius, Thénardier l’affligeant.
En l’an soixante-dix, c’est le retour en France,
La guerre et puis les deuils. On célèbre partout
La légende d’un siècle : Hugo, l’homme debout !
L’année « Quatre-vingt-treize » est son dernier roman.
Ses fils sont morts. Victor, à ses petits-enfants
Ouvre son cœur, écrit – presque l’œuvre dernière –
Les vers attendrissants de « L’art d’être grand-père ».
Et puis en 1885, il dit,
« C’est ici le combat du jour et de la nuit »,
Le 22 mai au soir, juste avant de mourir.
Hugo vivant, géant, présent et avenir !
JJJ