• Auteurs oubliés

    by  • 20 septembre 2015 • Textes à lire • 0 Comments

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    Histoire littéraire

    Auteurs oubliés

    Récit uchronique

    Parmi les auteurs dont on ne trouve aucune trace dans les manuels ou les anthologies, soit parce que leur œuvre fut trop peu consistante ou trop médiocre, ou bien encore qu’elle alliât ces deux attestations du manque de génie, il faut citer François-Marie Arouet, né en 1694, dont la vie s’acheva tragiquement en 1726 sous les coups de bâton ordonnés par un prince de sang.

    Qui était donc cet Arouet pour mériter une fin si peu glorieuse ? La chronique de l’époque le dit agressif, ironique dans ses écrits, toujours prêt à grossir le trait, à couvrir d’infamie quelque grand afin d’attirer vers soi l’attention. Né dans une famille roturière originaire du Poitou mais qui avait su se pousser dans la capitale, il n’avait d’yeux que pour la noblesse, la cour, et enragea toute se vie que le hasard des naissances ne l’y eût point placé. Il le regrettait tant qu’en 1719, il voulut brouiller sa roture en passant son patronyme à l’anagramme, chrysalide qui allait produire le papillon Voltaire, il avait vingt-cinq ans.

    Mais revenons à sa prime jeunesse. Très tôt, il fait montre d’une grande facilité pour l’écriture des vers. À la fin de ses études au collège des jésuites, on connaît déjà, chez des duchesses et les altesses, sa plume taillée pour l’alexandrin, sa verve au sel attique, son esprit vif, pétillant. Une grande dame loue ses services pour opérer et guérir sa production de vers estropiés. Il s’en tire si bien qu’elle le paie cent livres. Premier argent à dix-sept ans. Cent livres, c’est une somme ! Aussitôt, il court s’acheter un vieux carrosse rafistolé, il loue des chevaux et des laquais, et tout le jour, parade dans la capitale, accoudé à la portière, chef ébouriffé, teint de lait pour blason vide. Il demande qu’on s’arrête devant les vitres qui font miroir, il se regarde, il s’aime. Un petit marquis passe-t-il, froufroutant de dentelles, poudré, guilleret dans son attelage rutilant, Arouet le jeune charge sa lippe et son regard du mépris le plus ostensible. Ce pourrait être attendrissant, c’est ridicule parce que cette attitude n’est pas l’accident vaniteux que toute âme qui croît peut s’accorder par exception, c’est un trait de caractère dont l’ancrage est assez profond pour qu’on redoute ce que son développement aurait pu lancer à la face du monde. Au jeu de l’anagramme, ne trouve-t-on pas dans Voltaire, « vitriol » et « révolte »…

    Le soir de la balade, le jeune Arouet fait remiser son carrosse dans l’écurie paternelle. Les chevaux mal attachés se libèrent dans la nuit, font un foin du diable. Le père se lève, découvre tout, déclare fou son fils qui l’inquiétait depuis longtemps et l’envoie à la Haye comme secrétaire auprès de l’ambassadeur de France. Las, le gandin de carrosse y devint sigisbée.

    Il y avait là-bas une jeune fille de quinze ans, appelée Pimpette, très fraîche, très belle et très sotte. Du moins, elle l’était assez pour se laisser éblouir par le jeune brasseur d’air et d’idées, pour en tomber amoureuse et se promener à son bras dans les rues, sur les places, avec halte tous les dix pas pour mamours démonstratives ! L’affaire aurait été banale si la mère de l’ingénue, une intrigante huguenote émigrée, ne s’était plainte auprès du père Arouet, demandant réparation. Celui-ci répara, se fâcha et mit au frais, commis aux écritures d’un vieux notaire, son trublion qui, à peine arrivé, se fendit de pages cruelles où il voulait bien moins régler d’hypothétiques comptes personnels qu’attirer encore vers lui la caresse de certains grands ravis que d’autres fussent ainsi traînés dans la boue. Nouvelle colère d’Arouet le vieux. On envoie l’agité au château de Saint-Ange à Fontainebleau ; là, point de Pimpette, mais un projet dont la réalisation va prendre plusieurs années pour un résultat affligeant : La Henriade, long poème où s’hybrident l’épique et le lyrique pour un mortel ennui.

    Retour aux couplets satyriques. Cette fois c’est l’exil à Sully. Il y trouve dix Pimpette, peut-être cent, avec des prétendants, et toute cette jeunesse n’attend qu’Arouet pour s’étourdir au jeu des mots : il écrit des pièces charmantes, on les interprète sur des scènes improvisées, dans le grand parc, on rit beaucoup, on se poursuit jusque dans les bosquets, jusqu’à la nuit, jusqu’à l’alcôve. Lorsqu’Arouet quitte Sully à vingt-deux ans, c’est au bras de Suzanne de Vivry, elle a seize ans et veut devenir comédienne.

    Entre temps, le vieux roi est mort. Le Régent gouverne et cela rend folles de jalousie les grandes familles qui vont ruiner sa réputation en conspirant pour faire courir des bruits infâmes : le « petit-neveu » du grand Monarque organise des soupers qui se terminent en partie fine où sa propre fille attise puis apaise ses sens. Des libelles sont écrits, on en cherche l’auteur ; certains se rappelant qu’Arouet a rédigé de fort méchantes choses à leur propos le dénoncent. Mieux, ils l’ont vu écrire ces insanités, sous leurs propres yeux. Cette fois Arouet n’y est pour rien – ou presque. Il est embastillé.

    Et Suzanne ? Un jour que son amant fuyait ses accusateurs, parce qu’il craignait à juste titre le « Château royal », elle trouva dans son salon un jeune homme bien fait, très beau, spirituel, qui s’assit sur la bergère avec un gros soupir. Elle le connaissait bien car c’était le meilleur ami de son amant fuyant. Elle soupira aussi, profondément. Il se rapprocha un peu, beaucoup, elle ne bougea pas. Il se rapprocha encore, il était tout près d’elle. Ils levèrent les yeux en même temps – les cœurs battirent fort – une autre fois, une fois encore, il ouvrit ses bras, elle s’y blottit, il les referma, libéra ses mains. Elle ferma les yeux, tendit les lèvres. Arouet, fuyant toujours, ouvrit la porte.

    Il y eut des cris, des menaces et des pleurs. Voilà le persifleur cocu et malheureux de l’être. Mais résigné bientôt car il savait que pour la belle il n’était qu’  « amant de neige », il fallait bien qu’ailleurs elle s’échauffât…

    Arouet sortit de la Bastille. Il y avait travaillé à La Henriade chaque soir, pour s’endormir, et rêvé de faire jouer une pièce écrite trois ans plus tôt Œdipe. Il fallut attendre un an pour que cela fût possible car les acteurs la voulaient remanier sans cesse, désirant même qu’en soient ôtés les nombreux passages directement copiés de Sophocle, les seuls qui furent applaudis lors des représentations. Fort de ces approbations et de flatteries, il écrivit Artémire, signa pour la première fois Voltaire. La pièce fut un échec total.

    Il atteignit vingt-six ans et l’on peut dire qu’à partir de cet âge il ne produisit plus rien qui fût digne d’attention. Il allait d’un dîner à l’autre, d’un souper au suivant, heureux de briller toujours par des bons mots en cascades, des traits d’esprit, des réparties vives qui tiraient des « Ah » d’admiration et de crainte. On le demandait partout. Il vivait quinze jours ici, un mois là, mais ici et là étaient toujours des châteaux transpirant la noblesse jusqu’aux échauguettes, des maisons bien nées avec de grandes pièces claires et vingt-cinq quartiers. Il lisait un peu partout à des cercles choisis La Henriade où l’on voit Henri de Navarre faire le siège de la capitale, saint Louis lui apparaître, la Discorde en personne voler vers Rome, en revenir bras dessus bras dessous avec La Politique en chair et en os. Et puis voilà, sur leurs deux pieds, les Passions et les Vices qui pérorent. Combien, à ces lectures, pouffaient de rire dans l’étoffe de leurs habits ou baillaient d’ennui ? Il fallait bien supporter les dix chants somnifères si l’on voulait qu’en quittant le souper du lendemain Arouet décochât, en partant, au vieil ennemi qu’on avait invité, la flèche du Parthe.

    À vingt-neuf ans, il faillit mourir de la petite vérole. C’eût été mieux pour lui car les trois dernières années de sa vie sont les années d’épreuve : Marianne tout d’abord, sa nouvelle tragédie, dont l’intrigue est reprise à Artémire, échoue devant un public hilare ; L ‘Indiscret, ensuite, une comédie donnée en août 1725, ne fait rire personne. Enfin l’affaire du Chevalier de Rohan se présente comme l’acte ultime d’une farce à l’italienne qui finit mal.

    La vie d’Arouet-Voltaire se termine en effet dans une volée de coups de bâton. Nous sommes en décembre 1725. Voltaire que le théâtre passionne toujours, malgré les revers, s’étourdit du jeu de l’actrice Adrienne Lecouvreur. Elle avait été dix ans plus tôt, pour quelques mois, une maîtresse douce et discrète ; elle était maintenant l’amie fidèle, et l’auteur d’Œdipe lui faisait de fréquentes visites dans sa loge, à la Comédie. Il y rencontre un jour le chevalier de Rohan-Chabot, un âne que la familiarité des deux amis incommode : on ne le salue pas assez bas, on lui manque de respect et surtout, il se voit contrarié dans son projet de séduction. Il lance alors avec une ironie stupide :

    –       Arouet, Voltaire, Arouet… ? Enfin, avez-vous un nom ?

    La réplique se plante au défaut de l’honneur :

    –       Voltaire ! Je commence mon nom, vous finissez le vôtre !

    Le chevalier lève sa canne sur Arouet qui tire son épée. Adrienne Lecouvreur s’évanouit. On en reste là.

    Quelques semaines plus tard, Voltaire dînait chez le duc de Sully. Il y avait là le gratin de la particule venu assister au numéro presque quotidien du persifleur qui avait ajouté à son programme une chronique du grand monde où l’incroyable était en même temps révélé et commenté. Le chevalier de Rohan-Chabot, depuis l’affaire de la Comédie, y était brocardé de la belle façon.

    Voilà donc qu’en plein milieu du dîner, ou plutôt entre deux calomnies servies brûlantes et qui commençaient à faire des gorges chaudes, deux messagers prient Voltaire de descendre à la porte d’entrée. On l’attend. Mais laissons un témoin finir l’histoire.

    « Il fut d’abord surpris.

    –       Est-il arrivé quelque chose de fâcheux à mon frère ? En ce cas, servez-moi pendant que j’apprendrai la nouvelle deux bonnes de tourte et un grand verre de Jurançon.

    Tout le monde rit bien sûr, on savait que les frères Arouet se détestaient. Voltaire s’en va, on continue de s’amuser. Je me dirige vers la fenêtre, distraitement, mon verre à la main. Je me penche et vois sous la lampe de l’entrée cinq ou six maroufles massifs qui attendent, un gros bâton derrière le dos, sans prendre la peine de se cacher. Je comprends dans l’instant qu’on va demander des comptes au débiteur de réputations. Il faut, me dis-je, que ce soit un grand seigneur offensé pour qu’il affiche avec ostentation son appareil répressif. Je regarde un peu plus et vois à peu de distance dans la pénombre un carrosse à chevaux noirs, arrêté, des laquais aux ordres de Rohan, le chevalier appuyé avec nonchalance contre la portière à moitié ouverte, le coude sur les armoiries sculptées. Je fais un signe discret au duc. Il vient et ce que nous voyons nous remplit d’horreur – mais il y a dans un petit coin de notre âme et c’est inavouable, de l’aise, un comble d’aise, parce que Voltaire était insupportable. Celui-ci ne voit rien d’abord, fait un pas, s’avance encore, puis se retourne. Dans la seconde, il est encadré. Rohan sort de l’ombre et crie :

    –       C’est moi qui te tue, chien !

    Voltaire pousse de sa voix de fausset un cri lamentable. Il a vu le duc, il m’a vu, à la fenêtre, il crie vers nous, il nous appelle. Bien sûr, nous ne bougeons pas. Cette exécution est pour Sully aussi un avertissement. Les Rohan sont très puissants, il y en a partout, dans l’armée, dans l’Église, dans la justice. Le roi même craint les Rohan, leur solidarité surtout. Qu’on s’oppose à eux, la sédition peut sourdre. Les coups de bâton pleuvent. Les ahans de bûcheron étouffent le cocorico ridicule de détresse du petit coq dont on casse le bec, dont on casse les os qui craquent comme le petit bois d’hiver juste avant qu’un bon feu réchauffe la pensée. Je dis cela parce que Voltaire , c’était du froid soufflé partout, du coupant, de la cruauté, il m’avait blessé, souvent. Par sa faute, j’avais perdu des amis, des femmes. Qu’on me pardonne de me réjouir de sa fin et de la raconter ainsi. Mais j’ai bien moins de scrupules que si, ce soir-là, la stupeur et pour certains l’indignation passées, nous n’avions repris le cours du dîner, pour le finir très tard comme à l’accoutumée, et plutôt gaiement… »

    Ce témoignage imprégné de peu d’humanité et que guide une rancœur coupable est le seul que l’on possède sur la fin de Voltaire. Aucune archive de police ne relate l’événement. On peut donc imaginer que la vie de cet insupportable Arouet finit sur le pavé dans les mêmes claquements ligneux qu’on pouvait entendre place de Grève les jours d’exécution lorsque Samson laissait tomber sur les tibias sa barre de fer.

    Arouet n’a pas laissé son nom à la littérature, Voltaire eût-il pu le faire s’il avait vécu ? Ce n’est pas sûr car beaucoup à cet âge ont déjà donné le meilleur de leur œuvre. Si l’on fait adhérer Voltaire à cette loi générale, le pire était à craindre…

     

    Jean-Joseph Julaud – 12 février 1991, récit paru dans « Mort d’un kiosquier » publié en 1994

    ***

    Voltaire, à trente-deux ans, faillit mourir sous les coups de bâton donnés par les valets du Duc de Rohan. L’actrice Adrienne Lecouvreur en était la cause bien involontaire.

     

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    L’uchronie est un genre littéraire fondé sur la réécriture de l’histoire à partir d’un événement réel.

    Dans « Mort d’un kiosquier », paru en 1994 aux éditions Critérion, Jean-Joseph Julaud réécrit la biographie de grands auteurs avant qu’ils aient produit leurs œuvres. Il construit chacun de ses récits sur un événement qui eût pu être fatal à l’écrivain naissant, et qui, dans la fiction uchronique, le devient.

    Chaque texte prend la forme d’un genre particulier pour que soit racontée la fin prématurée des écrivains malchanceux : une lettre, un chapitre de livre, un registre de médecin, une nouvelle…
    Dans le dernier paragraphe sont précisés les éléments empruntés à la biographie réelle des « disparus ».

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    Pour terminer, voici un extrait du « Petit Livre des grands écrivains » (éditions First) publié en 2007 :

     

    Voltaire

    Paris, 1694 – Paris, 1778

     

    1744. Voltaire a cinquante ans. Le comte d’Argenson qui fut son condisciple chez les jésuites du collège Louis-le-Grand en 1710, est devenu secrétaire d’Etat à la guerre. C’est lui qui conseille Louis XV lors de la guerre de Succession d’Autriche. C’est lui qui ramène la paix… entre le roi et Voltaire.

    Quel fut donc leur conflit ? Il faut remonter jusqu’en 1725.

    En décembre de cette année-là, François-Marie Arouet – qui a choisi, en 1718, le pseudonyme Voltaire en faisant l’anagramme de son nom : Arouet L.I. (le jeune) – ridiculise le chevalier de Rohan qui le fait ensuite rosser puis embastiller ! Voltaire quitte alors la France pour l’Angleterre où il découvre un système politique à ses yeux idéal : la monarchie constitutionnelle.

    De retour à Paris en 1730, il rapporte de son séjour outre Manche les Lettres anglaises, devenues les Lettres philosophiques, publiées en 1732, et qui attaquent violemment la monarchie absolue. Cette publication provoque un tel scandale que Voltaire doit fuir Paris, laissant derrière lui un petit bûcher sur lequel ses Lettres finissent de se consumer…

    Pendant dix ans, à Cirey-en-Champagne, en compagnie de l’intelligente et spirituelle Emilie du Châtelet, il va composer des tragédies, écrire des essais, une vie de Molière (1739)

    Nommé diplomate à Berlin en 1743, il donne satisfaction au point d’envisager un retour à la cour.

    C’est donc chose faite en 1744, non seulement grâce à d’Argenson, mais avec l’appui inconditionnel de la marquise de Pompadour, favorite et conseillère influente de Louis XV.

    Au feu les querelles anciennes ! Voltaire est couvert d’honneurs. Nommé historiographe du roi en 1745, il est élu à l’Académie française – à l’unanimité ! – le 2 mai 1746. C’est l’époque où il écrit : « Si Dieu envoyait sur terre un ministre de sa volonté céleste pour réprimer nos abus, il commencerait par faire ce qu’a fait Louis XV. »…

    L’embellie ne dure pas. Voltaire ne peut s’empêcher de mélanger à ce qu’il dit ou écrit de l’acide qui corrode ses relations au point qu’on lui retire sa charge d’historiographe. En 1750, il s’enfuit auprès du roi de Prusse à Berlin : Frédéric II.

    Hélas, Frédéric II se lasse aussi de l’ironie voltairienne, et le trublion effectue, en 1753, un retour sans gloire vers Genève, car la France refuse de l’accueillir, son Abrégé d’Histoire universelle ayant déplu. En Suisse, il déplaît aussi par ses articles. On le chasse. Il va s’établir à la frontière franco-suisse, à Ferney, petit village de soixante personnes qu’il transforme peu à peu en ruche bourdonnante, à la pointe des techniques les plus modernes en agriculture et… pour la fabrication des montres.

    Ferney devient aussi un centre vers lequel toutes les intelligences de l’Europe convergent – même celle de Jean-Jacques Rousseau qu’il se plaît à maltraiter – par lettres ou diligence. On visite le « patriarche » qui défend les causes désespérées (Jean Calas, le Chevalier de la Barre, Sirven) ; on admire l’auteur des Contes philosophiques et du Dictionnaire  philosophique portatif où sont attaqués le fanatisme, l’intolérance, la mauvaise foi ; on y rêve d’un monde futur, débarrassé d’un système aristocratique paralysant.

    Le 5 février 1778, Voltaire part pour Paris qu’il n’a pas revu depuis vingt-cinq ans ! Il y fait un séjour triomphal qui se termine au premier étage de l’hôtel particulier du marquis de Villette, quai des Théatins (depuis, quai Voltaire). Assisté de sa nièce, Madame Denis – fille de sa sœur – dont il avait fait sa compagne, Voltaire y rend son dernier soupir le 30 mai, à 84 ans, victime d’une crise d’urémie.

     

    JJJ

     

     

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