Emile Botte, poète méconnu, auteur du recueil « Les Lieurs de chardons ».
by jjj • 3 janvier 2015 • Poésie • 0 Comments
Celui qui vit au champ
L’artiste dans son cœur a comme un rameau nu.
Saisons belles qui passent,
Maisons au fond des bois
Aux fours pour les soldats qui se sont bien battus.
Celui qui vit au champ a la place bien faite !
Les sources du bonheur,
Sans les vaincus du cœur,
Peuvent flatter le but en apaisant la quête
Emile Botte, dans « Les Lieurs de chardons » – Oh, l’heure ! Editeur
L’auteur : Son père est Martiniquais. Né dans la rue du Quai, il a buté les bornes de la poésie et contribué à faire muter les pontes en ce domaine, même si leur compère a l’air d’un saint ! Vive, indulgente, sa poésie plaisait, et contait tout : le coût des Becket, ceux qui vous envoient dans la culture, les mots grecs, les murs d’ambre, les escapades sur des roulettes, avec paire de luths, et le tout de son cru ! Il débina toutes les coteries du monde. « Il court, il court, le furet », chantait-il, en répétant : « N’allez pas à la messe sans foi ! » De tant d’amour enfin, il nous cria l’aveu. Secrétaire d’une banque de dons, il se servit de mots sinistres qui séduisent sans se presser, maniant agilement les verbes, même si sagesse n’est pas folie !
Poète tu, il se retrouva connu.