Spécial rhétorique
by jjj • 20 mai 2014 • Une règle par jour • 0 Comments

Un robinier
Extrait de « 800 questions pour devenir champion », paru aux éditions First en 2003.
1 – « Ce toit tranquille où marchent des colombes… » Dans ce premier vers du « Cimetière marin » de Paul Valéry, le « toit » désigne par comparaison la mer. Quelle figure de rhétorique le poète a-t-il employée ?
a – une métaphore
b – une métafaible
c – une hypotypose
2 – « Toute la ville en parle ». Ce sont les habitants de la ville qui parlent, non pas la ville. Quelle est la figure utilisée ici ?
a – la palinodie
b – la métonymie
c – la dubitation
3 – « La dame au nez pointu » désigne, dans une fable de La Fontaine, la « belette ». Il s’agit d’une
a – paraphrase
b – pirdéphrase
c – périphrase
4 – « Nos disparus… » dit-on pour « nos morts ». C’est :
a – un euphémisme
b – une allégorie
c – une anacoluthe
5 – «Je ne vous parlerai pas de sa malhonnêteté… » ; disant cela, l’orateur en parle… Il s’agit d’une
a – prédation
b – prévention
c – prétérition
6 – « Cet écrivain n’est pas Proust ». Ce jugement contient :
a – une litote
b – une péroraison
c – une synecdoque
7 – « Je suis le robinier de la cour, ou faux acacia. Mes branches en ont couvert, des rigolos et des rapiats ». L’arbre s’exprime. Il s’agit d’une :
a – prosapeuprès
b – prosopopée
c – parabole
8 – 14 h : «Minou, je t’attends ! » ; 14 h 10 : « Minou, ça fait deux heures que je t’attends ! » Celui (ou celle) qui dit « Minou ! » (ou « minouphile » : « qui aime son minou ») emploie, dans sa deuxième intervention :
a – une hyperbole
b – un mazagran
c – une catachrèse
9 – « Ton mari est un harpagon » Pour souligner l’avarice du mari de son amie, cette femme utilise :
a – une amabilité
b – une antonomase
c – une citation
10 – « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles… » ; dans ce vers du Cid de Corneille, « obscure clarté » est :
a – une antithèse
b – un oxymore
c – un oxymoron
Réponses :
1a – 2b – 3c – 4a – 5c – 6a – 7b – 8a – 9b – 10abc