• Le pluriel des noms propres

    by  • 15 mai 2014 • Une règle par jour • 0 Comments

    Deux poussins...

    Deux poussins…

    Un Poussin, deux poussins…

    Vous allez encore lire une bonne vieille règle à la française : les noms propres ne varient jamais, sauf… Eh oui, il existe des exceptions :

    Les noms de famille

    Les noms de famille : il faut retenir cependant que les noms de famille ne varient pas (les Corneille, Pierre et Thomas ; les Racine, Jean et Louis ; les Durand viennent déjeuner etc.), sauf… le nom de familles illustres, très anciennes, et qui ont dominé tout un pays, une époque, etc. On écrit : les Bourbons, les Stuarts, les Tudors, les Guises,  les Condés (mais on écrit les Romanov, les Hohenzollern, ces noms propres n’étant pas modifiés par rapport à la langue d’où on les tire). Lorsque les noms propres désignent l’œuvre produite, ils ne varient pas : « J’ai acheté deux Poussin » Nicolas Poussin est un peintre du XVIIe siècle.

    Les noms de villes et de pays

    Les noms de villes et les noms de pays ne varient pas, quoiqu’on ait pu lire Les deux Allemagnes, les deux Europes, les deux Chines ; cela peut se justifier si on veut parler de deux parties ou d’aspects distincts d’un même pays : Les trois Amériques.

    Les noms de magazines et de journaux

    Les titres de magazines ou de journaux demeurent invariables : «Gédéon Sumonconte a acheté cinq Marianne après la parution de son article. Melki Hosk a vendu vingt-sept Figaro dans la journée ».

     

    Extrait de l’ouvrage « Le français pour les Nuls juniors », éditions First, 2012

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