• Le meilleur chevalier du monde : Guillaume le Maréchal !

    by  • 13 avril 2014 • Collection "Pour les Nuls", Ses livres • 0 Comments

    9782324005442

    Extrait du site des éditions Gründ : http://www.grund.fr/catalogue-jeunesse/741-jeunesse/1666-documentaires/70160-pour-les-nuls-presente/

    La célèbre licence « Pour Les Nuls » fait des petits… avec cette nouvelle collection de livres documentaires pour les enfants ! Des textes de qualité sont associés à des photographies et illustrations qui font sur chaque thématique un exposé complet, attrayant et tout en couleur. En bonus : une frise à déplier au début de chaque ouvrage, pour décorer sa chambre.

    Dans ce livre, plongez au coeur de l’époque médiévale et découvrez l’histoire des châteaux forts, de la tour de bois aux forteresses de pierre. Apprenez comment se déroulait la vie dans un château fort en temps de paix et comment la résistance s’organisait en cas d’attaque. Le quotidien des belles dames et des preux chevaliers est raconté à la manière d’une histoire accompagnée de superbes illustrations de scènes de bataille, de remparts infranchissables et de fascinantes forteresses !

    Il n’y a pas d’âge pour apprendre en s’amusant !

    « Pour les Nuls présente : Les Châteaux forts ». Texte : Jean-Joseph Julaud. Dessins : Armel Ressot et Sylvain Frécon.

    Extrait : 

    Le meilleur chevalier du monde : Guillaume le Maréchal !

     

    Pauvre petit Guillaume ! En 1152, il a sept ans lorsque son père Jean le Maréchal, baron anglais, et le roi Etienne d’Angleterre entrent en conflit pour la succession au trône du pays. Son château fort assiégé, Jean offre son petit Guillaume en otage au roi Etienne, prétendant qu’il veut négocier, mais c’est pour faire venir discrètement des renforts… Le roi Etienne envoie un messager dire à Jean qu’en représailles, son fils va être pendu. On bâtit le gibet face au château. On emmène petit Guillaume qui s’amuse de tout cela, croit à un jeu… Son père, en réponse à la menace, dit que cela lui est égal, qu’il a d’autres fils et peut  en avoir d’autres encore ! Le roi Etienne retourne sous sa tente, s’amuse avec petit Guillaume, ne se résout pas à l’exécuter. Il le garde prisonnier un an. Puis la guerre se termine. Petit Guillaume est envoyé à huit ans en Normandie, chez le cousin de sa mère, Guillaume de Tancarville. Il y devient page, puis écuyer. Mais ce n’est pas un écuyer ordinaire : à quinze ans, solide gaillard, expert à la lance, à cheval, champion de la quintaine, il désarçonne qui il veut. Par jeu, d’abord. Puis il comprend le profit qu’il peut tirer de ses victoires car le vaincu doit lui donner son cheval, son harnois (son armure, ses armes, sa selle…). Et, gardant son adversaire prisonnier, Guillaume peut même réclamer une rançon ! Adoubé, il part pour l’Angleterre, devient le précepteur du fils du roi. Puis il revient en France où il devient une vedette des tournois, véritables mises en scène guerrières – détestées par l’Eglise. Celui de Lagny-sur-Marne est le plus célèbre et peut rassembler jusqu’à 10 000 personnes dont 3 000 chevaliers. Les exploits de Guillaume sont bientôt connus dans toute l’Europe. Il part en croisade, en revient deux ans après, s’installe à Pembroke en Pays de Galles, devient régent d’Angleterre pendant la minorité du fils de Jean sans Terre mort en 1216. A 70 ans, Guillaume bat les troupes du futur roi de France Louis VIII qui s’était aventuré en Angleterre. Au lieu de le capturer, grand seigneur, il le raccompagne jusqu’à la côte… Guillaume meurt en 1219. Apprenant la nouvelle, le roi de France Philippe Auguste demande à ses barons de se recueillir à la mémoire de celui qu’il qualifie de meilleur chevalier du monde !

     

     

     

     

     

    Les petites misères des heaumes

     

    A l’attaque ! Le chevalier fonce sur son adversaire. La rencontre est rude, les coups pleuvent sur le heaume, ce casque intégral qui protège la tête. Parfois, les coups sont si violents que le heaume se retrouve devant derrière, le chevalier alors n’y voit plus rien, galope à l’aveuglette… Pire : complètement cabossé après un combat, il ne peut être enlevé que par… un forgeron. Le chevalier doit poser sa tête sur une enclume, subir les coups de marteau jusqu’à ce que cède cette boîte de conserve qui lui donnait si fière allure. Beaucoup de chevaliers en deviennent presque sourds…

     

     

    La quintaine

     

    Point de jeux électroniques au Moyen Âge, les apprentis chevaliers se distraient en jouant à la quintaine. A la différence des Playstation, la quintaine ne met pas en jeu seulement les deux pouces, mais le corps tout entier, et, qui plus est, à cheval. Il s’agit de s’élancer au triple galop vers une sorte de mannequin de bois au bras duquel pend une masse hérissée de pointes. Si la lance du cavalier parvient à l’atteindre et à l’écarter correctement, c’est gagné ! Sinon, elle lui revient en pleine figure. Perdu…

     

    About

    Laisser un commentaire

    Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *