• Florence et les Médicis

    by  • 14 février 2014 • Jadis ou naguère • 0 Comments

    Florence

    Florence

     

    Extrait de « La Partie des dix », fin du tome 4 de L’Histoire de France pour les Nuls en BD

     

    Les Médicis, banquiers des papes

    Remontons ensemble le temps en descendant vers le nord de l’Italie. Arrêtons-nous au Xe siècle et dans la petite ville de Florence. On y remarque des ateliers de cardeurs de la laine des moutons dont les troupeaux peuplent les environs de la cité. On y voit des ateliers de tisserands, des ateliers de teinturerie. On y trouve des vêtements tissés, de grande qualité qui sont vendus dans les campagnes et villes des alentours, puis des villes plus lointaines, puis à l’étranger.

    Le commerce de la laine

    Prolongeons notre séjour jusqu’au XIIe siècle. La ville est riche, on importe de la laine de France, d’Angleterre, des Flandres… Un siècle passe. Florence est si fortunée qu’elle peut battre sa propre monnaie d’or : le florin ! Pendant ce temps, une famille enrichie dans le commerce de la laine, les Médicis, se mêle de plus en plus des affaires publiques, du gouvernement de la cité. A la fin du XIVe siècle, en 1378, l’un de ses membres, Salvestro,  prend la tête d’une révolte des milliers d’ouvriers qui vivent misérablement. Mécontents, ceux qui gouvernent Florence obtiennent son bannissement et organisent une féroce répression du soulèvement populaire. Salvestro s’exile à Rome, y dirige la succursale d’une banque de Florence.

    D’énormes prêts

    L’un de ses cousins, Giovanni (1360 – 1429), décide de créer la banque Médicis, d’abord à Rome, puis à Florence où elle apparaît en 1397. Le fils de Giovanni, Cosme, parvient à évincer la famille régnante à Florence, les Albizzi. Le règne politique des Médicis commence alors et va dominer la Renaissance italienne. Cosme de Médicis favorise les arts. Ses amis le sculpteur Donatello, le peintre Fra Angelico, bénéficient de son mécénat. Son fils Jean de Médicis (1421 – 1463) développe considérablement la banque familiale qui devient celle du pape : d’énormes prêts sont consentis au chef de l’église de Rome.

    Le Magnifique

    Celui qui donne le plus d’éclat à cette famille Médicis porte le nom de Laurent surnommé le Magnifique (1449 – 1492), non à cause de sa beauté discutable, mais parce qu’il finance généreusement les arts, emploie les meilleurs artistes de son temps : Verrocchio, Léonard de Vinci, Botticelli, Ghirlandaio, Michel-Ange…

    Deux reines

    La famille de Médicis donnera à la France deux reines : Catherine, épouse de Henri II, et Marie, épouse de Henri IV. Catherine et Marie arriveront en France avec des dots (sommes d’argent qu’apporte l’épousée) au montant astronomique, fort utiles au trésor royal français, la plupart du temps vide…

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