• En librairie : Les plus beaux poèmes d’Apollinaire

    by  • 20 janvier 2014 • Ses livres • 0 Comments

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    Depuis vendredi en librairie…
    « Les plus beaux poèmes d’Apollinaire »
    Editions FirstIntroductionApollinaire ? Oui, Apollinaire, Guillaume Apollinaire… « Sous le pont Mirabeau… », « J’ai cueilli ce brin de bruyère… », « Je passais au bord de la Seine, un livre ancien sous le bras… » Bribes de poèmes qui reviennent à la mémoire avec leur petit cortège d’images où repassent fêtes, défaites et nostalgies diverses. Bref, la vie.
    Une certitude : il y eut des rendez-vous, des instants, des attentes, des craintes, des heures et des bonheurs où Guillaume fut là, peignant l’air de ses vers, associant à la brume d’automne « un paysan cagneux et son bœuf », dessinant pour écho à la cloche du soir ces mots : « Vienne la nuit sonne l’heure… » .
    Poète, Apollinaire, poète majeur puisqu’il possède en nos âmes ces petits enclos où, par ses mots, le passé intact devient un riche présent. Cadeau, sa poésie qui puise à toutes les sources, cadeau la victoire de ses vers qui franchissent les frontières, brisent la barrière de l’hémistiche, de l’alexandrin, de la rime, mais conduisent jusqu’à tous les ciels la musique.
    Défricheur d’écritures neuves, Apollinaire, artilleur à la guerre, éditeur dans les tranchées – il écrit, met en page, tire et vend vingt-cinq exemplaires de Case d’Armons -, près de sa batterie, prêt à tirer. Visé par le hasard, atteint et blessé, la poésie, cette arme intérieure, va le sauver. Il compose, publie jusqu’à la fin, jusqu’à dire au médecin qui ne parvient pas à le guérir de la grippe espagnole le 9 novembre 1918 : « Je veux vivre, j’ai tout à faire ».
    Guillaume Apollinaire, aventurier, inventeur de mystères, découvreur des terres vierges du poème, Apollinaire depuis plus de cent ans, vous êtes vivant !
    Jean-Joseph Julaud

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