• 16 mai 1770, la noce à Versailles…

    by  • 16 mai 2013 • Jadis ou naguère • 0 Comments

     

    Marie-Antoinette

    Marie-Antoinette

    Un temps pour se battre, un temps pour s’aimer

    Que de guerres ils se sont livrées, les Bourbons et les Habsbourg ! Que de traités de paix ont été signés, et dénoncés. Maintenant, voici venu le temps de l’amour : Maria Antonia de Habsbourg, quinzième des seize enfants de Marie-Thérèse d’Autriche et de l’empereur François de Lorraine, née le 2 novembre 1755 à Vienne, épouse le 16 mai 1770 le fils du dauphin Louis-Auguste, duc de Berry, né le 23 août 1754, à Versailles. Louis-Auguste avait un frère aîné, Louis-Joseph Xavier de France, duc de Bourgogne, enfant aimé de sa mère, de son entourage, de la cour qu’il émerveillait par son savoir, son intelligence vive. Mais le petit duc de Bourgogne est mort à dix ans, de tuberculose, le 22 mars 1761. Leur père, le dauphin Louis, né en 1729, premier fils de Louis XV, est mort le 20 décembre 1765, à Fontainebleau, de tuberculose aussi. Louis-Auguste, petit-fils du roi Louis XV, est alors devenu le dauphin de France.

     

    16 et 17 mai 1770 : cinq mille invités au mariage !

    Plus de cinq mille invités assistent aux festivités du mariage, les 16 et 17 mai 1770, à Versailles. Le dîner commence à dix heures du soir, le 16 mai. Tout est somptueux, brillant, magnifique, sauf l’appétit de la dauphine : Maria-Antonia, désormais Marie-Antoinette, touche à peine à la nourriture, on ne sait trop ce qui, ou qui, lui coupe l’appétit. Le dauphin, lui, a bon appétit ! Soudain, un orage terrible éclate ! Les éclairs zèbrent le ciel. On dirait une lame bleutée, folle, cruelle. Et dans le silence, le tonnerre et son tambour lancent d’effrayants roulements.

    Louis, quinze ans, Marie-Antoinette, quatorze…

    L’orage se prolonge. On décide alors de ne pas tirer le feu d’artifice. Les deux jeunes gens – adolescents plutôt, Louis a quinze ans et Marie-Antoinette quatorze… –  se dirigent alors vers la chambre suivie de dizaines de témoins qui pourront attester que le futur roi et la future reine ont bien été vus allongés l’un près de l’autre avant qu’on ne ferme les rideaux et qu’on les laisse seuls ou presque.  Tôt, le lendemain matin, Louis part à la chasse, Marie-Antoinette s’accorde une grasse matinée. On commence déjà, à la cour, à remarquer le peu d’empressement du dauphin auprès de sa femme.

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